Michael Guigou, Vincent Gérard, Mathieu Grebille et Vid Kavticnik absents pour cette finale. La chance aux jeunes ?
Je ne m’apitoie pas sur la liste des blessés car j’ai demandé et obtenu auprès des dirigeants en début de saison la possibilité d’avoir un effectif plus étoffé et ça était le cas. Ça nous a énormément aidé tout au long de la saison. Et on a aujourd’hui les armes pour gagner la Coupe !
Pour vous, c’est une occasion de marquer la saison cette coupe ?
De nous faire plaisir surtout. Le quart de finale de la Ligue des Champions est l’événement marquant de cette saison. En championnat, on a au classement général marqué plus de point que la saison passée alors qu’il nous reste encore 2 matchs ce qui fait qu’on a été plus performant que l’année dernière. Concernant les coupes, nous en avions gagné 2. La configuration du calendrier nous a peut-être été moins favorable car nous avons perdu le ¼ de finale de la Coupe de la Ligue peut être que d’un seul point mais à l’extérieur. Ce qui n’a pas été le cas de la saison passée où nous avons disputé toutes nos rencontres de coupes à domicile. Aujourd’hui, c’est au tour de la coupe de France et nous devons jouer à notre meilleur niveau.
Vous partez favoris dans cette finale ?
Pour moi non. Nantes est devant nous en championnat depuis 2 saisons. La semaine dernière, on écrivait notre futur en ligue des champions alors que Nantes jouait un match de gala. Donc ce n’est pas significatif. Enfin, 4 titulaires de l’effectif seront absents samedi. Donc, favoris non pas du tout.
De toutes les finales de Coupe de France que vous avez gagné, laquelle vous a le plus marqué ?
Elles ont toutes un gout différent. La première sans aucun doute. Et celle de 2012 où nous battons Paris en finale l’année de l’affaire des paris, une année difficile pour nous qui se termine sur cette victoire à Bercy.
Existe-t-il au MHB des joueurs de coupe qui se subliment lors de ce type d’événement ?
Il y a des équipes de coupe et pas des joueurs de coupe. La difficulté dans une finale, c’est de gérer les émotions. Il faut être concentré, un peu « stressé » (même si je n’aime pas employer ce terme) et en même temps relâché.
Montpellier est-elle devenue une équipe de coupe ?
Le ratio est plutôt pas mal (sourires) sur ces dernières années non ?
Cette finale n’est-elle pas une manière pour vous de marquer votre territoire ?
Entre Montpellier, Saint Raphael et Nantes, ça se joue dans un mouchoir de poche. Ce qui est intéressant c’est que ça se joue à très peu de choses et dans le haut de tableau, des clubs qui jouent désormais au plus haut niveau européen. Ça pousse donc tout le monde vers le haut. Et c’est très motivant.
RENDEZ-VOUS
Samedi 27 Mai à 20h30
MATCH A SUIVRE
Sur les antennes de beIN SPORTS à partir de 20h30 ou Sur le Livescoring de l'application officielle du Montpellier Handball.