Montpellier s’attaque à St Raphaël

Pouvez-vous faire un point infirmerie ?

Concernant Melvyn, il a une luxation du doigt à la main droite. Il a subi une opération qui s’est très bien passée. Il part sur un délai de cicatrisation incompressible de 3 semaines, l’avantage c’est que ce n’est pas sa main de jeu donc dès la semaine prochaine il pourra recommencer à courir. Ensuite tout dépendra de la cicatrisation de la lésion, en général on est sur des délais de 6 à 8 semaines. Pour Jonas, une IRM de contrôle est prévue lundi prochain. Normalement il reprendra après la semaine internationale fin octobre.

Quel a été le programme du week-end ?

Du repos. On s’est beaucoup entrainé le vendredi. On en avait besoin pour souffler physiquement et mentalement. Ça a fait beaucoup de bien pour tout le monde. A partir du moment où on est satisfait du travail que l’on produit, ça ne sert à rien de surcharger le travail et il faut savoir ménager des temps de récupération.

Est-ce que vous êtes surpris de la situation de St-Raphaël dans le championnat ?

Ça ne me surprend pas qu’une équipe traverse un début de saison difficile. Après on ne sait jamais quelle équipe ça sera. C’était le cas de Chambéry il y a deux ans, Dunkerque l’année d’avant. Il y a toujours une équipe favorite qui traverse un début de championnat compliqué et ça arrive presque tous les ans. Après pourquoi St Raphaël, je ne sais pas. L’effectif n’a pas beaucoup changé mis à part l’entraineur. Ils ont certainement eu des moments de bascule qui n’ont pas été en leur faveur. Mais rien n’est joué dans un championnat où tout est possible.

Comment abordez-vous ce match ?

Déjà quand tu vas à St-Raphaël et que tu t’appelles Montpellier, ça fait 3 ans que les matchs sont extrêmement compliqués. C’est une équipe en difficulté, pleins de doutes et c’est à nous d’en tirer profit. Comme chaque match, il faut toujours prendre en compte le contexte, là il est un peu particulier et surtout de se souvenir que dans cette équipe il y a de très bons joueurs et que rien n’est gagné.