L’équipe doit vous donner des maux de tête, jour après jour, entre ce qu’elle est capable de faire, dans le bon comme dans le mauvais. On peut presque dire que c’est terrible ?
Terrible je ne sais pas, en tout cas c’est une réalité. On doit le prendre en compte dans la manière dont on gère l’équipe. On s’est exprimés, avec le Président, par rapport à ce qu’il nous paraissait important de leur dire, et maintenant on va adapter notre manière de travailler par rapport à ce genre de comportement.
C’est-à-dire que vous avez eu une explication avec eux pour les mettre un peu devant leurs responsabilités, notamment en championnat ?
Nous n’avons rien dit après le match d’Ivry car parfois cela ne sert à rien de parler à chaud, mais nous avons eu une discussion lundi pour leur expliquer ce qu’on en pensait.
L’explication vous l’avez donc eu après Kielce et non pas après la défaite face à Ivry ?
Oui et nous aurions eu exactement la même explication quel que soit le résultat de Kielce. Nous avons décidé de ne pas faire de commentaire à chaud. Je savais de toute manière qu’il allait y avoir une réaction. Je ne savais pas si nous allions gagner contre Kielce mais je savais que l’équipe allait réagir.
Est-ce que c’était une discussion apaisée ou plutôt musclée ?
Non, c’était une discussion normale. Je pense que Montpellier qui perd à Ivry de cette manière, après avoir perdu des points dans beaucoup d’endroits, …La thèse de l’accident une fois, ça arrive, mais ça devient beaucoup trop fréquent pour que ça soit un accident. Il était indispensable qu’on le signifie de manière très claire. On est là pour pointer ce qui est positif mais également ce qui est négatif. La question est : que fait-on derrière pour que ça change ?
Quand vous dites « il faut adapter notre manière de travailler », est-ce que cela veut dire que depuis le début de la semaine il y a eu concrètement des changements à l’entrainement ?
Je vais être très précis, je suis en train de me battre actuellement contre un fait qui serait de toujours chercher les causes dans les entrainements. Aujourd’hui, la question n’est pas tellement l’entrainement, la question c’est la compétition, c’est à dire comment on est efficace, comment on se comporte, quel niveau d’exigence on doit avoir … L’entrainement est une chose, le match en est une autre.
Contre Kielce, vous avez sorti très vite des joueurs pour en faire rentrer d’autres. Est-ce que c’est ça aussi la piste ?
Oui c’est une piste. Par exemple, une contestation envers l’arbitrage et pas de replis défensifs derrière : tu sors et tu ne rentres plus. J’en ai assez de répéter sans arrêt les mêmes choses. Pendant quatre mois j’ai beaucoup été dans l’explication et la pédagogie avec les joueurs, maintenant il faut qu’ils se transforment. Avec le Président nous avons des exigences et des obligations de résultats qui font que les collaborateurs principaux de l’entreprise doivent faire leur travail.
Il n’y a pas de changement dans le groupe par rapport à Kielce ?
Pas de changement, ni par rapport à Ivry, ni par rapport à Kielce. La preuve que les solutions ne naissent pas toujours de changements de joueurs. La question que l’on doit se poser c’est : a-t-on des joueurs et une équipe capable tous les trois jours de partir au combat dans un match ?
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Montpellier / Istres
Mercredi 12 février à 20h30
Palais des Sports René Bougnol
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