Maintenant que l’objectif de la qualification est atteint, que faut-il aller chercher en Ligue des Champions ? Est-ce que la seconde place vous parait accessible ?
Rien n’est inaccessible. Je pense que s’il y a bien une compétition où notre expérience montre qu’il n’y a rien d’inaccessible c’est bien en Ligue des Champions. Nous allons jouer tous les matchs en essayant de faire le mieux possible et d’aller chercher la victoire à chaque match.
Est-ce que c’est compliqué d’aller jouer à Veszprém ?
Compliqué d’y jouer, non, d’y gagner, oui ! C’est dur car c’est 60 minutes de pression physique, mais quand nous allons là-bas nous ne sommes pas surpris. C’est très agréable de jouer à Veszprém car c’est une belle salle qui joue pour le handball et ce sont des matchs qui sont intéressants à jouer. Nous savons que nous allons être attendus, nous les avons bien battus à l’aller. A deux journées de la fin, Montpellier va se battre pour la deuxième place de la Ligue des Champions. En comparaison à l’année dernière où nous avions été sortis piteusement, c’est une belle performance.
Est-ce que cette équipe a été animée par un sentiment de revanche ?
Non, nous voulions montrer que nous étions à notre place dans cette compétition. D’autant plus avec les commentaires lors du tirage au sort quand tout le monde parlait de la « poule de la mort ». Aujourd’hui nous sommes plus qu’en vie dans cette poule puisque nous nous battons pour deuxième place.
En conclusion, je suis le premier désolé pour ce que l’on produit en championnat, mais nous ne pouvons pas tout jeter de cette équipe et il faut mettre en lumière les matchs qui sont faits en Ligue des Champions. Nous ne pouvons donc pas dire que c’est une incompétence à jouer au handball. C’est plutôt une difficulté à enchainer les matchs des deux compétitions.
Il y a une particularité cette saison, c’est que vous avez plutôt bien négocié vos déplacements…
Je pense que c’est à peu près la même chose qui explique qu’on soit en difficulté en championnat contre les équipes prétendues plus faibles. Je pense que les joueurs se font une représentation de l’adversaire et en fonction de cette dernière, leur investissement est plus ou moins important. Quand nous jouons à l’extérieur ou nous savons que nous sommes en danger, je trouve que la concentration et l’investissement sont beaucoup plus importants.
Est-ce que vous voyez le match à Veszprém comme une sorte de boussole, de repère, du fait de sa stabilité et du nombre de fois où vous les avez rencontrés ?
Forcément, quand on commence à pouvoir être à la bagarre face à des clubs comme Veszprém, Kielce, ou Kiel, c’est qu’on est plutôt en bonne santé. Donc oui, c’est un bon repère pour le club et pour l’équipe. Après, je le répète, la difficulté que l’on a ne se situe pas dans la capacité à se mesurer à ces équipes-là, c’est d’être capable d’enchainer les matchs. C’est devenu la difficulté du sport professionnel en général.
Est-ce que Veszprém est à sa place dans cette poule à la deuxième place ? Et quel est le profil de cette équipe ?
Oui, c’est une poule où les résultats sont serrés quand on regarde les matchs entre toutes les équipes. Veszprém est une équipe dure, qui fait mal et qui pèse physiquement et mentalement. On sait que contre eux c’est un match où il faut s’envoyer.
MATCH A SUIVRE
Veszprém / Montpellier
Dimanche 21 février 2020 17h00
Veszprém Arena
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