Lidl StarLigue en approche…

Patrice, quel bilan tirez-vous de cette première semaine de compétition ?
Tout va bien : les tests Covid sont encore une fois tous négatifs. Et Kyllian va beaucoup mieux et va pouvoir réintégrer l’équipe dès demain.  

Avec 48h de recul, qu’avez-vous pensé de ce premier match à Skjern ?
Le résultat est conforme à la physionomie du match : il ne m’a donc pas déçu. Cependant le contenu du match est décevant par rapport à ce qu’on est capable de faire. Je pense qu’on a eu du mal à appréhender ces sept mois sans compétition, et reprendre avec un match à l’extérieur en coupe d’Europe ce n’était pas simple. On a joué avec beaucoup de naïveté.
Le positif c’est qu’on était très mal embarqué, on aurait pu se crisper et finalement on a réussi à revenir alors qu’on était en difficulté.

Que pouvez-vous nous dire de votre adversaire de demain soir ?
En ce moment ce n’est pas vraiment les adversaires qui me préoccupent. Il ne faut pas qu’on se polarise trop sur les matchs. On est dans un contexte particulier, les équipes reprennent la compétition : certaines sont bien préparées, d’autres un peu moins. Aujourd’hui, qu’on joue Chartres ou une autre équipe, ce n’est pas vraiment le problème : l’importance c’est de bien rentrer dans la compétition, de trouver un bon équilibre,  de ne pas se mettre la pression malgré la détermination. C’est cet équilibre-là qui est le plus difficile à trouver et qui fera notre compétition. On s’aperçoit d’ailleurs que c’est le cas quel que soit le sport. Aujourd’hui ce qui est important c’est de se concentrer vraiment sur le jeu, sur ce que l’on sait faire. Les adversaires, finalement ce n’est pas vraiment le plus important.

De nouvelles mesures ont été annoncé par le gouvernement, savez-vous comment cela va se passer pour demain ?
Mercredi on a eu cette mauvaise nouvelle : ces mesures seront applicables à partir de lundi. Demain on sera sur une jauge à un peu plus de 1400 spectateurs comme autorisée par la préfecture. A partir de lundi, la jauge est en effet réduite à 1000 spectateurs. Nous prendrons les dispositions nécessaires pour rentrer dans ce cadre.

Le covid fait-il vraiment peser une menace sur la saison ?
Ce n’est pas le Covid qui fait peser une menace : ce sont les décisions consécutives au Covid qui font peser une menace sur l’économie. On ne remet pas en cause les décisions prises, au contraire. Ce que je ne comprends pas aujourd’hui c’est que l’on ne soit pas en capacité de nous annoncer les mesures économiques qui vont avec.