Deuxième rendez-vous important de la semaine !

Patrice, comment vont vos joueurs ?  
Ils vont bien. Encore une fois tous les tests Covid sont négatifs : c’est toujours une excellente nouvelle. Cependant, Benjamin Bataille n’est pas apte à jouer dimanche, on va attendre un petit peu. Pour Melvyn Richardson, il passe un examen ce soir, on y verra un peu plus clair. Aujourd’hui leur participation est incertaine pour le match de dimanche.  

Quel bilan tirez-vous du match de mercredi dernier contre Nîmes ?  
Après le débriefing avec les joueurs j’ai revu quelques séquences qui ont conforté ce que j’avais vu pendant le match. On est une équipe qui avance dans son travail et sa construction d’équipe. Il y a par moment des choses qui sont excellentes, qui fonctionnent très bien. Il y en a d’autres qu’il faut largement améliorer, et c’est normal après sept mois d’arrêt et quatre matchs de compétition.

Vous avez repris très tôt après le confinement : ça a été bénéfique pour votre préparation ?
C’est toujours intéressant d’avoir du temps : il faut savoir le mettre à profit. On avait besoin de débriefer de nouveau sur la saison dernière, sur ce qui avait fonctionné ou pas. Mon obsession pendant le confinement c’était que les sept mois précédents servent à quelque chose. On pouvait avoir l’impression que finir quatrième du championnat soit un échec, donc on a eu le temps de bien étudier cela. Il fallait qu’on regarde aussi ce qui avait bien marché : on avait fait d’excellents matchs contre des grosses équipes européennes.

L’objectif était de sortir des axes de travail importants : le temps que nous avons eu a été très utile, ça nous a permis de vraiment prendre le temps de mettre les choses en place. Aussi bien sportivement que dans la vie de l’équipe et dans le comportement en compétition. Il y a forcément du progrès par rapport à ce qu’on avait fait l’année dernière : je pense qu’il y en a encore beaucoup à faire. La marge de progression du groupe est importante.   

Dimanche vous disputez Nantes, que pensez-vous de cette équipe ? 
Nantes est une équipe invaincue en championnat, même s’il n’y a pas eu énormément de match. En Coupe d’Europe, il faut le dire, ils ont écrasé Kiel à Kiel : ce n’est pas une mince affaire ! Ils ont également tenu tête à Barcelone pendant 40 minutes. Ça reste une équipe très performante et expérimentée. Effectivement il y aura peut-être des absents, mais ça va être un très gros match.

Comment appréhendez-vous ce rendez-vous ?  
C’est un rendez-vous très important, d’abord parce qu’on avait perdu l’année dernière chez nous contre Nantes. C’était un peu le début de nos soucis : dernière journée au match aller on perd chez eux. On n’avait pas vraiment pris le temps de débriefer. Derrière, on n’arrive pas à enchainer. Pour moi, l’année dernière ça a été un match qui a fait basculer la saison et qui nous a fait très mal. On ne peut pas envisager de reperdre à domicile contre Nantes : ce n’est pas possible.

L’autre point important c’est le match d’après : si on veut être une grande équipe aujourd’hui il faut être capable d’enchainer les matchs. C’est pour ça que la préparation du match contre Nantes est extrêmement importante afin de bien se préparer mentalement à l’enchainement de deux rencontres importantes.