Retour aux affaires face à Saint Raphaël

Comment allez-vous Patrice Canayer et comment va votre équipe ?
Après une longue période sans match, les cas positifs à la Covid-19 ne le sont plus. On a récupéré tout le monde : ils sont tous opérationnels, il faut que ça continue.
Paradoxalement, on fait une saison assez extraordinaire et sans blessure : on a quasiment toujours eu tout l’effectif. C’est peut-être lié au fait qu’on ait eu une lourde préparation, et qu’on ait joué peu de match.

Il y a une excitation particulière à redémarrer une semaine en se disant qu’il y a des échéances qui arrivent jeudi et samedi ?
Oui on va enfin reprendre, on est très contents. Mais c’est très difficile de voir les joueurs qui étaient positifs à la Covid revenir dans des états de forme assez singulière. Tout cela est bien entendu balayé par le plaisir de pouvoir jouer de nouveau.

Comment appréhendez-vous la reprise des matchs à huis clos ?
C’est un paramètre que l’on n’a jamais expérimenté. On va essayer de le maitriser le mieux possible. Dans ce contexte, je constate que l’avantage de jouer des matchs à domicile est moins flagrante. On en parlera avec les joueurs, mais je n’ai pas non plus de recette à leur proposer par rapport à ça. Le plus important c’est qu’il faut qu’on continue à être en communion avec notre public, nos partenaires. On doit rester en contact avec eux et leur montrer qu’on joue pour eux. Le sport c’est de l’émotion, et j’essaie de faire passer ce message aux joueurs : il faut vraiment que l’on soit en empathie avec ceux qui sont dans la difficulté, ceux qui travaillent et ceux qui ne peuvent pas travailler. C’est le message qu’on veut faire passer : partager du plaisir, et même si ça ne sera pas sur le terrain, ce sera au moins derrière les écrans. C’est une source de motivation : chacun à notre niveau on montre que la vie continue.

Y aura-t-il une attention particulière qui sera portée sur les internationaux qui viennent de revenir ? 
En effet, il faut être très attentif à tous les signaux car ce sont des expériences nouvelles dont nous n’avons pas forcément les clés. On essaie de faire au mieux : on est très attentif lors de la préparation des séances, on passe plus de temps à analyser le comportement des joueurs, on prend en compte leurs remarques, leurs ressentis…

Jeudi vous disputez St Raphaël, avez-vous suffisamment d’informations sur votre adversaire ?
Nous avons tellement de choses à gérer pour l’équipe aujourd’hui, très honnêtement on commencera à y penser mercredi, quand on aura la certitude qu’on pourra jouer et que St Raphaël également. Mais vu le contexte, quel que soit l’adversaire, on doit plutôt se centrer sur nous-même : gérer les anticipations, ou encore notre approche du match.