Un choc avant la der’ de l’année 2020

Patrice, vous affrontez le club de la capitale ce mercredi 16.12, également invaincu tout comme Montpellier cette saison. La victoire est-elle envisageable ?
Ce qui se passera demain sera la vérité du 16 décembre. Paris fonctionne bien. Comme toutes les équipes, ils ont traversé des moments délicats : avec le covid, on est tous logés à la même enseigne. Là, ils ont rééquilibré leur effectif. C’est un moment important. On aurait aimé partager ça avec le public, ça ne sera pas le cas mais on le partagera au moins avec les téléspectateurs. Effectivement c’est un match passionnant dont on a été privé l’année dernière donc on a très envie de le jouer.

A quel point attendez-vous ce match ?
Dans un championnat, il y a plusieurs choses. C’est d’abord une épreuve de régularité : elle se mesure à la fin de la saison.  Après, c’est une épreuve aussi où il faut se battre face aux meilleurs : forcément, le match contre Paris est toujours un moment très important. C’est un match qui se prépare différemment, c’est logique. Donc oui, on attend ce match depuis un moment. Ce type d’équipe on a vraiment envie de les jouer, et de les battre. On sait la hauteur de la tâche. Ce sont des matchs particuliers, c’est les forces du jour qui sont importantes. On va aborder cette rencontre dans de bonnes conditions car personne n’est blessé. A nous de faire un grand match ! Aujourd’hui, briser l’hégémonie de Paris, qui est remarquable, ce serait formidable.

L’équipe est-elle prête pour une rencontre comme celle qui vous attend demain ?
Je pense que cette équipe n’est pas à sa limite et a encore une marge de progression importante. J’espère qu’elle va le confirmer lors d’un gros match comme celui face à Paris. Mais quoi qu’il se passe demain, je persiste à penser que cette équipe peut encore avancer et qu’il faut insister à aller jusqu’au bout. Ce qu’on ne maitrise pas, c’est l’adversaire. Si Paris joue magnifiquement bien et que l’on perd, on dira bravo, ils auront mieux joué que nous. Moi ce qui m’intéresse lors de la préparation du match, c’est d’emmener l’équipe de Montpellier à son plus haut niveau de performance par rapport à ce qu’on a déjà fait, et faire en sorte que le match que l’on jouera demain soit notre meilleur match. Il faut que l’on puisse dire « C’était formidable, on a super bien joué, on a tout donné ». On travaille pour fournir un beau handball.

Quoi qu’il arrive demain, le championnat ne sera pas terminé : avec cette saison particulière, rien ne sera définitif.
Oui en effet. Finalement le match le plus difficile à préparer ce sera peut-être mardi prochain. On va jouer à Istres, qui depuis deux ans nous pose des problèmes. On sera le 22 décembre, alors que la plupart des équipes seront en congés. Donc le match piège, c’est peut-être celui-là finalement.