Lidl Starligue : Montpellier n'est pas passé loin

Une affiche de prestige pour un match à enjeu. Montpellier face au PSG, deux formations invaincues avant cette 13e journée. 

Le choc tient toutes ses promesses. Dès les premières passes, on sent un certain niveau de jeu, celui des meilleures équipes européennes. Le jeu se veut fluide, rapide, sans fausse note. Les partitions sont exécutées à la lettre. L'enjeu est important. En bon capitaine, Valentin Porte montre le chemin, celui du but et de la détermination. Il inscrit les deux premiers buts du MHB. Duarte effectue le changement défense-attaque avec Simonet. De son côté, le PSG de Vincent Gérard et Mathieu Grébille montre qu'ils ne sont pas venus en Hérault avec de maigres intentions. Luc Steins permet aux Parisiens de prendre l'avantage à la 5e minute (3-4). Le meneur de jeu sera ensuite ménagé au quart de jeu suite à ses deux exclusions temporaires. À l'aile gauche, Descat est lui aussi bien entré dans la partie et fructifie les superbes séquences offensives. Le PSG pose son premier temps-mort sur le premier + 3 du MHB (12-9, 18e). Les premières rotations s'opèrent. Avec ses 2m15, le Letton Kristopans fait son apparition. Tout comme Pettersson, Richardson, Bos et Duarte dans un rôle d'attaquant. Pendant que Vincent Gérard cède sa place à Yann Genty dans les cages parisiennes (22e), Marin Sego est contraint de sortir (27e). 

Avec cinq arrêts et un but, le gardien montpelliérain se tort de douleur. Alain Carmand vient rapidement à ses côtés. Sur un kung-fu parisien, l'ailier droit parisien Ferran Solé retombe sur la cheville droite de Marin Sego. Kévin Bonnefoi entre en jeu. Le MHB est toujours entreprenant si bien que le PSG pose un deuxième temps-mort à treize secondes de la pause. Montpellier mène 19-18. 

Du jeu, des buts, les deux équipes proposent l'une des plus belles rencontres des matchs aller. Le temps défile. La bonne nouvelle est le retour de Marin Sego dans les cages (39e). Il signe son retour en arrêtant un penalty sur Hansen. Le poing levé, la cheville boîtante. Le plaisir de la première période est toujours partagé en seconde. Il reste quinze minutes, les deux équipes sont à égalité (27-27). C'est à ce moment-là que les choses se compliquent. Deux pertes de balle, un carton rouge à Bataille (48e) pour une rentrée trop précoce suite à une exclusion de Borges qui se fera exclure lui aussi pour trois sanctions de deux minutes (56e) ainsi qu'un inhabituel raté de Descat dans un face-à-face avec Gérard (56e). Le PSG ne rate pas sa cible et s'envole. Vincent Gérard éteint tout espoir sur les dernières tentatives offensives.

Montpellier est touché mais n'abdique pas. Il continue de se battre en prenant des risques. Ce n'est pas suffisant. Le MHB s'incline en ayant proposé énormément de problèmes aux Parisiens pendant 45 minutes. Il reste un match à Istres le 22 décembre pour conclure une première partie de la saison de la meilleure des manières.