Patrice, comment vont les joueurs ?
Jonas Truchanovicius a le dos bloqué et ne s’est pas entrainé cette semaine. Il ne devrait pas jouer ce week-end. Pour le reste tout le monde est opérationnel. Les joueurs ont bien récupéré et on a fait une très bonne semaine d’entrainement.
D’ordinaire vous enchainez les matchs. Cette programmation a été bénéfique pour mieux travailler ?
C’est différent. De lundi à mercredi on a fait un gros travail à la fois sur le terrain mais aussi en vidéo. On a repris également le travail physique : de la musculation pour ceux qui avaient beaucoup joué lors du Mondial. On a refait un travail de fond qu’on n’aurait pas pu faire si on avait joué Moscou, c’est sûr. En jouant Moscou on aurait eu d’autres avantages et d’autres inconvénients : donc on s’adapte à la situation ! On a fait une semaine que je pense utile pour l’avenir.
Un mot sur l’adversaire de samedi, Saint-Raphaël ?
Je pense que c’est une équipe qui a été un peu en souffrance sur la première partie de saison pour différentes raisons, avec des joueurs pas très en forme et d’autres blessés. On a joué face à eux lors d’un tournoi amical avec Aix et je les ai trouvés pas mal du tout. Ils ont des joueurs qui reviennent bien en forme, comme Daniel Sarmiento par exemple, qui a fait un bon mondial. Je trouve que c’est une équipe très expérimentée. Contre nous ce sont toujours des matchs difficiles et accrochés. Ils aiment bien nous jouer, donc ce sont des confrontations délicates car c’est une équipe capable de nous embêter. Comme tous les matchs, c’est une rencontre à prendre très au sérieux.
Le match aller c’était le premier match à huis clos, à Bougnol. Vous vous êtes habitué depuis ?
Non je ne m’y habitue pas... il me manque l’adrénaline qui est donné par le public. Chaque fois que j’arrive à Bougnol je me dis qu’il manque quelque chose. Personnellement ça nécessite un vrai effort dans l’approche du match. On essaye de faire avec. Après je ne pense pas que ça change grand-chose dans les rapports de force : je ne suis pas sûr que ça ait une incidence majeur ; certainement sur la qualité et l’intensité des matchs, mais pas forcément sur les résultats. Cependant ce qui a un impact c’est l’incertitude du contexte : tant qu’on n’a pas les résultats des tests on ne sait pas si on va pouvoir jouer.
MATCH A SUIVRE
St Raphaël / Montpellier
J16 – Liqui Moly Starligue
Samedi 13 février à 19h00
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LES AUTRES MATCHS DE LA J16
Jeudi 11.02
Aix / Cesson-Rennes (33-28)
Vendredi 12.02
Istres / Dunkerque à 19h00
Ivry / Chartres à 19h00
Nîmes / Chambéry à 20h00
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Paris / Créteil à 17h00
Mardi 16.02
Toulouse / Limoges à 20h30
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Tremblay / Nantes à 18h00