Choc à venir dans la capitale

par
MHB / @PatriciaSports
Samedi 17.04.2021. Montpellier affrontera Paris dans le cadre de la 23e journée de Lidl Starligue. Coup d’envoi de la rencontre à 20h30 sur les antennes de BeIN Sports 3. Entre 2 quarts de finale de Coupe d’Europe, Montpellier devra faire preuve de « beaucoup de concentration et de détermination ». Entretien avec le coach.

Patrice Canayer, ce match contre Paris est-il le match de la dernière chance pour décrocher le titre de Champion de France ?
Il est déjà bien d’avoir encore une chance, c’est peut être comme ça que je l’aborderais. C’est la 23e journée et on est encore à la lutte mathématique avec Paris donc c’est plutôt bon signe. Si je faisais aujourd’hui une photographie à un mois et demi de la fin, on est toujours en position de se battre pour le titre, on est en position européenne tout à fait convenable et on est qualifié pour la finale de la Coupe de France. Donc en conclusion, jusque-là tout va bien.

Être à la lutte sur toutes les compétitions, est ce que cela prouve que le club est en perpétuelle progression ?
Je pense qu’il est important de différencier le club et l’équipe. Le club n’a jamais trop connu de très mauvaise période, il avance, il progresse. Ensuite dans le club il y a une équipe professionnelle qui a des cycles de renouvellement et ces cycles là on ne les évite pas. L’objectif c’est de tenir un niveau constant dans la globalité et de ne pas tomber trop bas. Il est évident qu’on a reconstruit un nouveau cycle et l’année dernière on montait déjà en puissance. Au moment où la crise du Covid 19 est arrivée nous étions qualifiés pour la Ligue des Champions et le niveau remontait très fort. Cette année, nous avons repris ce cycle avec l’apport de nouveaux joueurs qui ont amené un plus et puis une progression d’équipe avec des joueurs qui s’affirment et qui progressent. On peut parler d’une progression de l’équipe dans un club ambitieux. La question est où va nous mener cette progression ? Est-ce une progression qui va nous amener à remporter des titres dès cette année ou est-ce que cela va être un peu plus lent, la période qui s’ouvre aujourd’hui va être intéressante à ce niveau-là.

Pensez-vous que c’est une période de test ?
Je dirais que paradoxalement, tout est une période de test aujourd’hui. J’ai l’habitude de travailler par cycle avec les joueurs et je leur ai présenté le cycle avec les deux matchs contre Berlin, le match à Paris et le match face à Tremblay. Je leur ai dit le match le plus difficile à appréhender ça va être Tremblay. En effet soit nous serons très heureux et nous aborderons ce match dans une certaine euphorie, soit on aura la tête dans le seau et quoi qu’il se passe, ce match on devra bien le négocier avant la trêve internationale. Pour moi, il y a trois types de test : la régularité, le niveau de jeu que nous sommes capables de fournir et enfin avoir la capacité à gagner les gros matchs.

Pour vous, qu’est-ce qui a pu vous manquer au match aller face à Paris ?
Nous avons fait un très bon match à l’aller et c’est eux qui avaient résisté, nous avions été assez dominateurs. Nous avions perdu sur un changement tactique que nous n’avions pas maîtrisé c’est-à-dire le jeu à 7 contre 6 du PSG. Nous n’avons pas donné les bonnes réponses et eux l’ont parfaitement bien joué. Par contre, le reste du match nous avions été très consistants.

Pensez-vous que l’équipe de Paris a progressé depuis le match aller ?
Il faut souligner le fait qu’ils ont battu notre record de 19 victoires consécutives en Liqui Moly Starligue. Je connais la difficulté d’aligner les victoires comme ça en championnat, j’ai déjà été dans cette situation donc forcément avec ce record, cela prouve leur constance. Ils sont à la fois capables de bien jouer et de gagner contre les meilleures équipes mais ils sont aussi capables de régularité comme le montre ce record. Maintenant je pense qu’ils progressent mais nous aussi et je pense qu’ils ne sont pas imbattables et qu’on est capable de les battre mais pour cela nous devrons sortir notre meilleur match. A l’inverse, s’ils veulent nous battre, il faudra aussi qu’ils sortent un très beau match.

Cela fait plusieurs années que vous n’avez pas gagné face à Paris, est ce que le facteur mental entre en jeu ?
Forcément ils ont un avantage fort par rapport à ça mais je ne suis pas sûr que ce soit un élément bloquant, en tout cas je ne le crois pas. J’ai pu le penser il y a deux ans mais je ne suis pas sûr qu’avec cette équipe d’aujourd’hui ce soit un élément bloquant. C’est d’ailleurs pour cela que nous avons conduit de nombreux changements dans l’équipe. Il y a deux ans, je trouvais qu’il y avait une certaine fatalité dans la façon dont on abordait ce genre de match. Je ne pense pas qu’avec cette équipe là ce soit le cas.

Est-ce que Paris est une locomotive pour vous et vous permet de progresser plus rapidement ?
Aujourd’hui, le paysage est un peu différent, il y a Paris qui est très dominateur puis ensuite, il y a l’échelon européen, cela ne nous a pas empêché de gagner la Ligue des Champions. Le championnat français est très relevé, Nantes est qualifiée pour les quarts de finale de Ligue des Champions et pourtant ils sont derrières nous dans le championnat français. Aujourd’hui quand une équipe est dans le trio de tête en Liqui Moly Starligue, elle peut prétendre à gagner la Ligue des Champions et c’est ça qui est très intéressant et prouve le niveau très relevé. Paris est une locomotive mais Nantes, Nîmes, Aix ce ne sont pas des wagons, il faut être à la bagarre tout le temps.

Est-ce que pour vous la course à la Ligue des Champions est acquise ?
Non, je ne considère pas que ce soit fait pour deux raisons : la première c’est qu’il nous reste de grosses équipes à jouer comme Toulouse ou Nîmes qui ont battu Nantes donc on peut nous aussi perdre contre ces équipes. La seconde raison est plus conjoncturelle, avec la Covid aujourd’hui, nous ne sommes pas à l’abri de devoir arrêter de nous entrainer pendant 15 jours et que la machine se dérègle. Nous sommes dans une bonne dynamique aujourd’hui mais rien n’est fait. Il y a aussi la semaine internationale qui arrive et il peut y avoir des joueurs blessés donc rien n’est acquis. Cependant, ce qui est formidable, c’est qu’à un mois et demi de la fin, on peut tout jouer, championnat, Coupe de France et Coupe d’Europe mais rien n’est gagné.

 

" on est capable de les battre mais pour cela nous devrons sortir notre meilleur match "

MATCH A SUIVRE

PARIS / MHB
J23 - Liqui Moly Starligue
Samedi 17 avril à 20h30

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LES AUTRES MATCHS DE LA J23

Vendredi 16/04
Limoges / Cesson-Rennes à 20h00
Saint Raphael / Nîmes à 20h00

Samedi 17/04
Tremblay / Toulouse à 16h00

Dimanche 18/04
Chartres / Chambéry à 16h00
Aix / Créteil à 17h00
Istres / Ivry à 17h00
Nantes / Dunkerque à 17h00

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