Lidl Starligue : Le MHB sauve un point à Chambéry

Le déplacement était périlleux face à Chambéry, pour un classique de la Liqui Moly Starligue. Surtout, lorsque l'hôte d'un jour reste sur quatre victoires lors des cinq matchs. L'entame est à l'avantage de Chambéry. Défensivement, les Savoyards sont en place et gênent considérablement les offensives montpelliéraines. L'arrière chambérien Barbaskas provoque le premier écart (6-3, 8e). Montpellier peine à trouver le chemin des filets. Même Descat échoue sur Portner sur jet de 7 mètres (12e). Patrice Canayer amorce le premier temps-mort et incite à ne pas paniquer et remettre le jeu à l'endroit. Mais Chambéry repart de plus belle et Benjamin Richert porte le score à + 4 (9-5, 16e). Les premières rotations font effet côté montpelliérain. À l'image de Julien Bos qui égalise dans le but vide (9-9). La partie s'équilibre. Kyllian Villeminot a le regard noir sur Barbaskasa. L'intensité monte d'un cran. 

En attaque, le MHB ne parvient pas à trouver des solutions faciles de tir. Une approximation qui se ressent sur les cinq pertes de balles lors de la première période. Par orgueil, Montpellier appuie sur l'accélérateur. À quelques millièmes de la mi-temps, Descat aurait pu inscrire le but de l'égalisation. Mais c'est bel et bien Chambéry qui retourne au vestiaire avec un petit but d'avance. 
En seconde période, les Héraultais montent en régime. Il faut attendre la 42e minute pour voir le MHB prendre pour la première fois les devants au score grâce à Duarte : 19-18. Lucas Pellas ne tremble pas lui non plus lorsqu'il touche son premier ballon sur jet de 7 mètres (21-20, 45e). Chambéry n'abdique pas et réplique à chaque fois. Le pivot Lars Nielsen, seul dans le bloc central, redonne l'avantage et l'imposant Iosu Goni ne se manque pas (23-21, 48e). Temps-mort pour Montpellier. La double supériorité ne profite pas (51e). Richardson tire son penalty sur Portner. Costoya réussit le + 3 (27-24). Nielsen parvient à maintenir cet écart à moins de cinq minutes du match : 29-26. 
Et puis, il y a cette défense tout terrain, le pastis de Portner sur Richardson et cet arrêt magnifique à bout portant de Bonnefoi sur Tritta dont le ballon rebondit sur la barre et qui permet à Porte d'égaliser. 

Place à la finale de la Coupe de France, désormais !