Patrice Canayer, quelle place accordez-vous à cette finale de la Coupe de France ?
Pour être honnête, je n’étais absolument pas favorable à cette formule (un seul match : le premier contre le second du championnat). J’étais d’avis de faire la Coupe de France cette saison car on ne peut pas passer deux ans sans jouer de Coupe de France alors que tous les autres sports l’ont joué. Je ne comprends pas pourquoi le handball masculin ne jouerait pas de coupe. La décision a été prise de faire cette compétition. J’ai souhaité savoir il y a quelques mois si cette finale était un match à enjeu, si elle ouvrait à une place en Coupe d’Europe ou à un trophée. La réponse a été que malheureusement cette rencontre ne donnait pas droit à une place en Coupe d’Europe par contre c’est un titre officiel et il apparaitra dans le palmarès. Donc pour moi à partir de là, je ne suis pas fan de la formule, mais ce titre m’intéresse. Nous allons le jouer comme une finale normale avec l’envie de jouer un nouveau titre pour Montpellier.
Comment appréhendez-vous cette finale ?
Vivre une finale, quelque soit la compétition c’est toujours un moment très important. Cette formule de Coupe de France cette année est une formule un peu particulière mais cela reste un titre et donc un moment important. L’ADN de Montpellier, c’est de se battre pour gagner des titres et là nous en avons l’occasion donc nous avons vraiment l’intention de tout mettre en œuvre pour remporter cette finale.
Y a-t-il des joueurs blessés depuis le match de Chambéry ?
Le bobo se trouve plus au niveau de la tête. On ambitionnait d’aller gagner à Chambéry, on aurait pu le faire, on a obtenu le match nul. Il faut aussi savoir se satisfaire de ces points gagnés à l’arraché, c’est important. Je suis convaincu depuis quelques semaines, ce championnat va être dur pour toutes les équipes jusqu’à la fin. On est prêt pour cela, les joueurs ont bien récupéré, il n’y a pas eu de blessés majeurs. On partira donc avec les 17 mêmes joueurs.
Paris vous a posé des problèmes cette saison et les saisons dernières, comment on fait pour aborder ce match face au leader du championnat ?
Paris est une grande équipe c’est clair, on a joué nos deux matchs en championnat. Le match à Montpellier, nous avons tenu pendant 50 minutes et on a craqué dans les 10 dernières minutes. A Paris, on a joué pendant 40 à 45 minutes en étant assez proche d’eux. La question aujourd’hui c’est de tenir pendant 60 minutes. C’est une équipe où la probabilité de victoire leur est très favorable par rapport à nous, c’est indéniable. Aujourd’hui c’est tout à fait possible sur un match de battre ce genre d’équipe comme toutes les équipes européennes rencontrées par le passé. Il faut y aller avec beaucoup de détermination, pas mal de savoir-faire aussi et après il faut aussi se libérer complètement de tout ce qui peut être parasite dans ce genre de match. Je pense que nous sommes tout à fait capable et on a les moyens de battre Paris, j’en suis convaincu.
Valentin Porte, comment abordes-tu cette finale ?
C’est assez étrange de parler de finale de Coupe de France parce qu’on prend le premier et le deuxième du championnat qui n’a normalement rien à voir avec la compétition mais les règles étaient dites comme ça en début de saison. Evidemment, pour cette fin de saison, gagner la Coupe de France serait vraiment quelque chose de magnifique pour l’équipe, les supporters et le club. Individuellement, en tant que capitaine, j’aimerai lever mon premier trophée avec le club de Montpellier. J’espère que l’équipe fera preuve de beaucoup de motivation et oubliera ce qui s’est passé à Chambéry. Il faut se projeter sur ce match qui sera un match très engagé contre encore une fois une très grosse équipe européenne.
Et l’équipe comment va-t-elle ?
L’objectif pour le match de Chambéry était clairement la victoire donc le match nul était une déception. On approche du sprint final, on a l’objectif de terminer à cette deuxième place et là ce petit point perdu fait un peu tâche. C’est dommage car on pouvait clairement faire mieux. Maintenant l’équipe je ne sais pas trop, on va voir, on s’est retrouvé seulement ce matin pour l’entrainement. Je sais que physiquement ça va, maintenant comme le disait Patrice, c’est dans la tête que cela va se jouer. Je suis persuadé que tout le monde sera motivé et sera à 120% pour ce match.
MATCH A SUIVRE
Paris / Montpellier
Finale de Coupe de France
Samedi 15 mai à 21h00
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