L’heure du derby a sonné

Patrice, comment va le groupe ?
Je voudrais en premier lieu, féliciter le club de Nantes et le club de Paris pour leur qualification au Final 4 de la Ligue des Champions. Ils ont réalisé deux très belles performances. Cela vient marquer le positionnement du handball français dans la hiérarchie internationale et je trouve cela très bien.

Nous reprenons l’entrainement ce soir, nous sommes rentrés de Limoges dans la nuit. La journée d’hier était consacrée au repos et aux soins pour ceux qui en avaient besoin. On reprend ce soir l’entrainement, l’objectif numéro un pour nous, c’était la récupération.

Le timing de ce derby est parfait avec le retour du public ?
Nous aurions aimé jouer devant une salle pleine mais c’est déjà bien, il faut être content de ça. Nous sommes très heureux de retrouver le public, nous l’avons déjà eu face à Limoges. C’était très agréable même quand le public était contre nous alors je suppose que quand le public est avec nous c’est encore plus agréable.

On est dans quel état d’esprit avant de jouer un derby comme ça ?
Le contexte est un peu particulier, souvent ce genre de match peut t’obnubiler par rapport à la préparation et on avait un déplacement qu’on savait compliqué à Limoges. Nous avons enchainé 5 déplacements consécutifs donc il fallait dans un premier temps se concentrer sur ça. Ce n’est qu’à partir de ce soir que nous allons commencer à nous projeter sur le match de Nîmes et c’est le meilleur moyen aujourd’hui d’enchainer les matchs.

Comment c’est fait le choix du public avec une jauge à 800 personnes ?
Quand nous avons eu l’autorisation de recevoir du public nous avions eu comme consigne que nous pouvions accueillir du public à hauteur de 30% de la capacité de la salle. Nous avons donc envisagé de recevoir le public à la Sud de France Arena. Puis la consigne a changé et la jauge maximale était de 800 personnes, aller à l’Arena, n’avait donc pas de sens. Il a fallu voir avec la métropole par rapport aux travaux en cours s’il était possible de jouer à Bougnol. J’en profite pour remercier les services de la métropole qui ont fait un très bon travail car nous ne pouvions normalement pas jouer à Bougnol. Il a fallu remettre la salle en conformité et que nous redemandions l’autorisation de jouer dans cette salle avec un aménagement un peu particulier. Nous avons aussi eu des restrictions en ce qui concerne l’accueil : pas de buvette ni de prestations d’après match. Nous avons donc fait le choix d’inviter nos partenaires et nos abonnés les plus fidèles.

La saison dernière Nîmes avait gagné sur le score de 24-25. Cette année Montpellier a gagné sur le score de 25-24. On voit que ce sont des derbys qui sont de plus en plus serrés…
Je crois que ce n’est pas le derby qui est de plus en plus serré mais c’est le niveau du handball aujourd’hui qui fait que tout est extrêmement serré. Si on prend les trois clubs de l’Occitanie : Toulouse, Nîmes et Montpellier, on voit que ça se joue sur peu de choses. Aujourd’hui ce qui est dur ce n’est pas d’être bon, c’est d’être bon dans la durée, là est la performance.

Que pouvez-vous dire de Nîmes ?
C’est une équipe qui se situe dans les 5 majeurs clubs français. Quand on fait partie des 4-5 clubs majeurs français, on fait partie des bonnes équipes européennes.  Nîmes a eu beaucoup plus de temps que nous pour se préparer à ce match mais cela ne veut pas dire qu’ils seront meilleurs que nous pour autant.