EHF Champions League : Direction Zagreb

Qu’avez-vous dit à vos joueurs après le match contre Paris ?

Le débriefing s’est porté sur trois choses : on a fait un montage avec David Degouy pour leur montrer ce qui avait été bien, et il y en a eu beaucoup, notamment notre jeu d’attaque. On a aussi revu notre jeu de transition, où notre pourcentage de réussite a été très faible, et le fait que notre défaite n’est pas due au hasard. J’ai voulu leur montrer qu’on avait très bien joué sur les 55 premières minutes mais qu’on avait perdu le match sur les 5 dernières minutes où Paris a vraiment été meilleur que nous, aussi bien en attaque qu’en défense. A défaut de revenir sur le résultat, il faut que ça nous serve de leçon.

Qu’est-ce qui a manqué contre Paris ?

Ce qui nous a manqué contre Paris, c’est simplement que dans les 5 dernières minutes, le moment où le match peut basculer d’un côté comme de l’autre, on a été moins performant qu’eux. On est moins performant au nombre d’arrêts, au nombre de buts marqués, défensivement. La victoire de Paris, même si elle est dure à encaisser, n’est pas un hasard. Ils ont mieux maitrisé que nous le « money-time ».

Un mot sur Zagreb qui n’a pris qu’un point à domicile en Ligue des champions ?

Ça va être le même type de match que contre le Meshkov Brest, c’est-à-dire des équipes qui sont en difficulté mais qui ont le niveau de la Ligue des champions, c’est clair. A la moindre ouverture, et surtout à domicile, ils vont chercher à prendre des points. Je m’attends à un match difficile et je ne souhaite pas hiérarchiser par rapport au nombre de points. Aujourd’hui, il y a deux hiérarchies, celle de la Ligue des champions et celle du Championnat, et elle est un peu inversée pour nous. Il y a aussi les concours de circonstances qui font que des fois tu te retrouves un peu en difficulté, et c’est le cas pour nous en Championnat, mais aussi pour Zagreb en Ligue des champions.

Peut-on dire que vous êtes sur une bonne dynamique, malgré la défaite de dimanche ?

Ce que je peux dire, c’est que j’y vois un peu plus clair dans l’organisation de l’équipe, dans ce que chacun peut amener. C’est clair que le niveau de jeu a augmenté, il a aussi les retours de Gilberto Duarte et de Valentin Porte, Diego Simonet qui a retrouvé le niveau qu’on lui connait. Ce dont on a encore besoin, c’est une constance dans les niveaux de performance individuelle, un élément clé aujourd’hui. C’est un élément majeur de notre progression. J’ai l’impression que les choses sont mieux en place mais on a encore du travail pour devenir une équipe de gros compétiteurs, on est parfois encore un peu naïfs. On a besoin de stabilité.