Yanis Lenne : "Impatient de jouer mon premier Final 4"

C'est votre premier Final 4, on imagine que vous avez hâte de vivre ce moment ?

J'ai juste envie de le jouer. Je suis très heureux de le disputer. On se rend compte aussi, au fil des années, de la difficulté pour arriver à ce genre d'évènement. Je suis impatient d'y être. C'est beaucoup de travail tout le long de l'année. Il faut savoir en profiter car il n'y en aura pas beaucoup dans une carrière... Pour moi, c'est plus l'évènement qui est nouveau. Les joueurs adverses, je les ai déjà rencontrés. On a affronté Berlin il y a deux ans en quart de finale. C'est une fête sportive, en Allemagne, dans un pays où le handball est roi. C'est génial. 

Que vous inspire cette demi-finale contre le Füchse Berlin ? 

C'est un moment que toute l'équipe attendait cette saison. Les saisons sont longues avec beaucoup de matchs. En tant que joueur, c'est aussi pour ce genre de match qu'on travaille aussi dur toute l'année. C'est beaucoup de plaisir. Toute l'équipe a hâte de commencer ce Final 4. Après, il faudra qu'on y aille sans pression. Il ne faut pas oublier le match de championnat à Paris. Je repense souvent à ça. Il va falloir trouver un bon équilibre entre se préparer psychologiquement au niveau de l'intensité qu'on va avoir sur ce match contre Berlin et ne pas se mettre trop de pression. C'est un bon équilibre à trouver. Durant la semaine, je pense que Patrice a mis l'intensité nécessaire. L'équipe est engagée, l'équipe est motivée, elle a envie. Tous les joueurs ont envie de jouer ce genre de matchs face à une équipe comme Berlin et de gagner. On s'est donné le droit de jouer cette demi-finale. J'ai confiance à tous les mecs, à l'équipe, au staff. On a toutes les capacités pour aller chercher ce ticket pour la finale. 

Est-ce que ce titre est important pour le club ? 

Oui, bien sûr. On en a très envie. Je pense qu'il y a eu beaucoup de frustrations en quart de finale il y a deux ans parce qu'on y croyait vraiment et on n'avait pas été à la hauteur. Ça nous tient à coeur de se racheter. Avec la belle saison qu'on est en train de vivre, c'est difficile d'envisager autre chose que d'y aller pour gagner. 

Avec les quelques pépins physiques dans le groupe, est-ce que l'on oublie tout quand on va à un Final 4 ?

Oui, on oublie tout. Il n'y a pas un joueur qui n'a pas une pathologie ou mal quelque part. On a tous mal quelque part de toutes façons (rires.). Il va falloir serrer les dents. On ne sentira pas la douleur, c'est sûr. 

À Flensburg, le public sera forcément pour le Füchse Berlin...

Le public sera allemand mais je suis sûr que les supporters montpelliérains feront beaucoup de bruits. Peu importe où l'on va, on sait qu'on peut compter sur nos supporters. Après, en tant que sportif, on aime bien jouer dans des ambiances un petit peu hostiles, qui vont à l'encontre de notre équipe. C'est un beau challenge.