Le Montpellier Handball et son Président Julien Deljarry poursuivent le travail de construction du futur staff technique avec la nomination de Baptiste Nicot en tant que nouvel entraineur adjoint à partir de la saison prochaine.
L'actuel préparateur physique du Limoges Handball et ancien entraineur principal du CS Chênois Genève Handball épaulera de nouveau Erick Mathé, après avoir déjà collaboré avec le futur entraîneur principal du MHB aux Girondins de Bordeaux.
Le Montpellier Handball tient à remercier le club du Limoges Handball et son directeur général Alain Aubard pour la qualité des échanges et pour avoir facilité l'arrivée prochaine de Baptiste Nicot. Baptiste s'est engagé avec le club pour une durée de quatre saisons, jusqu'en juin 2028.
Retrouvez ci-dessous sa première interview pour le site officiel du MHB.
Baptiste, pouvez-vous présenter votre parcours aux supporters du Montpellier Handball ?
Je suis originaire de Bordeaux, j’ai fait mon cursus universitaire dans la région bordelaise. J’ai commencé à travailler aux Girondins de Bordeaux Handball, au départ en tant qu’entraineur des moins de 18 ans nationaux, puis assez rapidement pour l’équipe première au moment de l’arrivée d’Erick Mathé, en tant qu’entraineur adjoint et préparateur physique. En parallèle, j’intervenais sur le Pole Espoir masculin de Talence, sur la préparation physique.
Suite au dépôt de bilan du club, que nous avons appris tardivement, dans une période peu propice à rebondir rapidement, j’ai fait le choix de mettre cette année à profit pour voir une autre approche de l’entrainement et de la préparation physique. Je suis parti un an en Australie, étudier ce qu’il pouvait se faire dans d’autres disciplines.
La saison suivante, j’ai signé en Suisse à Genève, au départ en tant qu’entraineur sur les catégories Juniors Elite, avec les mêmes prérogatives qu’à Bordeaux à savoir entraineur adjoint et préparateur physique de l’équipe première, en 3ème division.
Au bout d’un an et demi, l’entraineur principal a été remercié. Le club m’a demandé d’assurer l’intérim le temps de se retourner. Cela s’est bien passé, l’intérim s’est poursuivi et j’ai gardé les responsabilités de l’équipe première pendant 4 ans et demi. Nous avons fini sur 2 montées et nous avons pu atteindre la 1ère division.
En parallèle de l’équipe première, le club m’avait également confié la direction de l’Academy sur les deux dernières saisons. Suite à ça, j’ai décidé de prendre du recul. On atteignait un plafond de verre et je voyais qu’à court terme, nous pouvions difficilement faire mieux. J’en ai profité pour faire une formation dans la préparation physique sur l’analyse des données, la collecte de datas. Je suis aussi reparti à l’étranger pendant deux mois, en Afrique du Sud pour prendre des cours d’anglais.
Il y a ensuite eu le projet Limoges, avec qui j’étais en contact depuis quelques temps, puisque j’avais formé Alberto et Sierra sur le logiciel vidéo que l’on utilise actuellement. Je connaissais déjà des personnes dans l’environnement du club qui avaient travaillé avec moi aux Girondins par le passé. Ils cherchaient quelqu’un pour la préparation physique dans un premier temps, avec une évolution possible sur des missions handball et entrainement, à définir au cours de ma première année. Puis j’ai été contacté par Erick pour savoir si le projet du Montpellier Handball pouvait m’intéresser.
Comment qualifieriez-vous votre entente avec Erick Mathé ?
Nous avons un état d’esprit et des compétences qui s’alignent, dans le sens où nous avons les mêmes méthodes de travail, que nous sommes aussi appliqués et aussi rigoureux l’un que l’autre. Nous avons la même conscience professionnelle, et c’est toujours plus facile et plus agréable au quotidien.
Quel regard portez-vous sur le Montpellier Handball ?
Pendant l’ensemble de mon vécu handball et les années que j’ai passées en tant qu’entraineur, cela a toujours été la référence. C’est le club le plus titré, la vitrine du handball français, qui a résonné à l’international avec ses deux titres en Ligue des Champions, ce qui n’est pas rien.
Au-delà des résultats, le club est un modèle de par son fonctionnement, avec l’arrivée de l’Academy, les résultats sur les juniors, le centre de formation qui fournit beaucoup de joueurs professionnels à l’extérieur mais aussi au sein du Montpellier Handball. Patrice Canayer reste pour moi le personnage du handball français, il a plus que contribué à l’essor de ce club. C’est un exemple. Pouvoir s’inscrire dans ce projet ne peut que donner envie !
Quels sentiments prédominent après l’officialisation de votre arrivée la saison prochaine ?
Forcément de la fierté, je suis heureux de pouvoir rejoindre ce projet. C’est clairement une chance, beaucoup de gens aimeraient pouvoir s’inscrire de la sorte. Le club prend un virage avec un entraineur qui prend du recul par rapport à ses missions, et forcément nous avons envie de nous inscrire dans la continuité. C’est un club qui ambitionne de gagner des titres chaque année, quelles que soient les compétitions auxquelles il participe, et c’est cette ambition qui m’anime.