Coupe de France : Le MHB y a cru jusqu'au bout !

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©PatriciaSports
Après une belle bataille d'une heure, le Montpellier Handball s'incline dans les toutes dernières minutes de la demi-finale de Coupe de France contre le PSG (32-35).

Montpellier a tout donné. Jusqu'à la dernière minute de cette demi-finale de Coupe de France jouée dans une superbe ambiance de la Sud de France Arena. L'étau s'est refermé en fin de match avec un piège tendu par le PSG,  privé de six joueurs (32-35).

Le coup de sifflet retentit. Les deux formations ne s'offrent pas de round d'observation. Yanis Lenne s'envole en contre-attaque et toute l'arène s'embrase (3-2, 5e). Le MHB crie de joie sur l'arrêt de Desbonnet sur Balaguer (7e). Privé de six joueurs, le PSG a néanmoins des arguments de taille dans ses rangs. Depuis son aile gauche, Grébille remporte son duel (3-5, 9e). Le public est bouillant lorsque Fernandez glisse le ballon au fond des filets, ventre glissant encore sur le sol (5-6). Panic, Konan et Monte entourent le pivot Syprzak, auteur d'un 13/13 il y a quelques semaines, ici, à la Sud de France Arena en Liqui Moly Starligue. D'une feinte de passe, Skube s'en va égaliser (8-8, 16e). C'est lui qui prend l'intervalle et permet au MHB de prendre les devants (9-8). Dans la foulée, Desbonnet met en échec le jeune Mendy. Simonet et Skube creusent l'écart (11-8, 18e). L'enchaînement passe de Rémi Desbonnet et tire en extension de Yanis Lenne est tout simplement magique (13-10, 22e). L'ailier droit est remplacé dans la foulée par Karlsson. Simonet a du feu dans les jambes avec un 4/4 de toute beauté en première période. Montpellier est efficace dans la transition défensive-offensive et punit un PSG qui évolue souvent avec la cage vide. 

Patrice Canayer pose un temps-mort (16-14, 25e). Montpellier est poussé par un public venu en nombre un mercredi soir. Skube est impeccable. Avec ses appuis déstabilisants et son centre de gravité bas, le meneur de jeu est galvanisé par l'enjeu. 

Une fin irrespirable

Palicka sort un arrêt d'anthologie : alors sur le banc, le gardien parisien ferme l'angle à Karlsson et réussit arrêter son tir d'un grand écart. À la pause, Montpellier est derrière au score, d'une petite longueur : 18-19. 

Pour la seconde période, Bolzinger entre en jeu. Holm trouve l'intervalle et s'engouffre : 18-20 (31e). La bataille reprend. Pellas s'arrache pour gagner un ballon. La fanfare des Blue Fox donne le tempo. Skube égalise (20-20). Bolzinger bondit sur Grébille qui lui tire sur la jambe. Syprzak se casse aussi les dents (36e). Le match s'emballe. L'intensité aussi. Le train express Yanis Lenne fonce vers l'arrivée : les cages de Palicka. Deux buts pour une belle ovation dans une Sud de France Arena réceptive. Pellas réussit son jet de sept mètres, Montpellier repasse devant : 26-25 (42e). Green effectue ses premiers pas en gardien, à la place de Palicka. Le PSG abuse du jeu à sept sur les attaques placées. Le droitier Holm décale arrière droit et Ntanzi à gauche. Les deux équipes se répondent : 28-28. 

Yanis Lenne égalise (30-30, 52e). Le PSG pose un temps-mort (53e). Lucas Pellas ne tremble pas lui aussi sur jet de sept mètres (31-31, 55e). Bolzinger répond à Green avec un bel arrêt sur Holm. Les dernières minutes sont irrespirables. Le public pousse. Monte tire au-dessus (31-32, 58e). Steins trouve l'intervalle (31-33). Le PSG finira la partie avec un joueur en moins : Ntanzi est exclu pour deux minutes. Ruben Marchan réussit à s'extraire du bloc central (32-34) et Green éteint la dernière lueur d'espoir. Le PSG s'impose (32-35). 

©PatriciaSports

Les réactions d'après-match : 

Patrice CANAYER (entraîneur du MHB) : "Je vais avoir deux ou trois jours difficiles. Clairement, on s'est fait piéger comme une équipe de débutants. A chaque fois qu'il y a une trêve, c'est compliqué de repartir, de remonter la montagne... On s'est fait piéger en regardant la composition de l'équipe du PSG. Je suis énervé, en colère, frustré par ce piège. Le premier quart d'heure, tout le monde est énervé, il y a eu des oublis terribles.

On est passé d'un statut d'outsiders où il fallait un exploit pour aller en finale, à une situation, ce matin, où on était grandissimes favoris. Ce n'est pas faute d'avoir prévenu les joueurs. À chaque trêve, c'est agaçant de remettre tout en place, c'est pénible. Je l'ai vu arriver gros en voyant la composition. Ils se sont mis dans la peau de l'outsider, les joueurs avaient à prouver.

C'est embêtant de ne pas assumer. On met quatre buts d'avance puis on a trois minutes où on donne tout. Ils ont réussi à jouer leur rôle d'outsiders à fond. La fin de match, c'est deux tirs non cadrés, deux tirs loupés à l'aile : quatre échecs sur les cinq derniers tirs. Paris a joué avec ses moyens et en les utilisant magnifiquement. Une défaite fait toujours mal mais ce qui fait le plus mal, c'est de se faire piéger comme ça. Je pensais, quand on a fait le trou, que les joueurs allaient se libérer. Mais les rotations n'ont pas été bonnes, on a raté des penalties. J'ai vite compris que ça allait être difficile."

Les statistiques de Montpellier

Les statistiques de Paris

Prochain match

Créteil / MHB
Liqui Moly Starligue - J21
Dimanche 24 mars à 16h
Palais des Sports R.OUBRON

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